Y’a « pu d’heure » pour le baptême !

Publié le par Sophie Lempereur

 

Les baptêmes estudiantins ne datent pas d’aujourd’hui. A l’époque de papy, les épreuves d’intégration existaient déjà mais aussi étonnant que cela puisse paraître, elles se sont améliorées et ne sont plus ce qu’elles étaient…

 

A la rentrée, les étudiants de hautes écoles et d’universités sont souvent confrontés à un gros dilemme : faire son baptême ou ne pas le faire ? Chacun est libre de décider. Cependant, la question principale est de savoir : « Jusqu’où peut-on aller ? ». Le baptême est avant tout une expérience de vie permettant aux différents étudiants d’acquérir un esprit de corps, de partage et de réussite. En regroupant les différentes générations de baptisés, il permet notamment aux « petits nouveaux » de passer un bon moment avec les initiés et de penser « collectivité ».                                                                    

                   

 


Autour d’intégration, il y a questions…

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Sans-titre-1-copie-8.jpgConstatant une baisse importante du nombre de participants dans les années nonante, certains cercles ont dû procéder à une sérieuse remise en question. En effet, cette dégradation est apparue progressivement suite, notamment, à des épreuves parfois abusives portant sur l’intimité des candidats. Elles pouvaient de ce fait en choquer certains et les marquer à jamais de cette expérience. Aujourd’hui, on peut dire que l’intégrité des personnes est de plus en plus respectée. Cette remise en question a abouti à un règlement qui respecte des programmes stricts et le tout a été soumis à un rectorat, ce qui permet d’éviter les éventuels abus ou atteintes à la pudeur. Certes, les participants peuvent être amenés à se dénuder, mais on veille alors à ce que les filles et les garçons soient séparés. Il arrive que plusieurs d’entre eux ne sentent pas à l’aise avec l’idée de se mettre à nu. Un togé a déclaré « Nous avons déjà eu des jeunes qui voulaient garder une certaine pudeur de par leurs principes moraux ou religieux et ceux-ci ont pu sans problème garder un vêtement sur eux, personne ne les a obligés à suivre le mouvement ». En ce qui concerne la sécurité, ce sont bien souvent des élèves de 3e ou de 4e année qui encadrent les novices (à savoir une douzaine de bleus* chacun) et qui assurent leur sûreté. Il est cependant arrivé que certains aient dû être renvoyés par manque de responsabilité et/ou manque de respect des règles. Ce qui montre bien que les membres du comité ne prennent plus cela à la légère. De plus, personne n’ignore que l’alcool revient très souvent dans les jeux proposés aux futurs.

 

* Le terme "bleu" est utilisé pour désigner un nouvel étudiant.


Publié dans Reportages

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